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Azul

 

Slimane Azem

Né le:   19.09.1918
mort le:   1983 à Moissac (FR)s
Profession   Compositeur et chanteur Kabyle
Village  

Agouni Gueghrane

     
     

 Ses ouvrages:

Apparition   Oeuvre
   

 

Slimane AZEM (Chanteur et grand poete Berbére)

On connait ces religions institutionnalisées. Elles ont déclenchés des guerres. Ils y en a des morts sans compter. On connait aussi et si on ne veut pas tout ignorer les religieux des peuples natifs. L'attachement à cette nature est pour eux un atout. Cet atout est à temps actuel presque perdu pour des millions de gens à travers le globe. La raison risque de perdre la main du justesse. Slimane Azem en a vécu de ce n'importe-quoi dans sa propre vie. Ses chansons étaient sur des années interdites en Algérie, le pays de des aïeux.

Arabisé et islamisé tant que le pétrodollar tient. Il ne tient pas à vrai-dire. Une petite minorité s'enrichie sans savoir quoi en faire de l'argent. Les clans se sont formés. Que fait la jeunesse? Pour un bon exemple on peut toujours se référer à la région du Haut-Djurdjura. L' alcool contre la mosquée. Le contraire est valable.  

...extrait d'article... 
 
« Dans mon rêve j’ai vu les morts
Et les ai trouvé vivants
Je les questionnai sur leur sort
Et compris toute leur colère
Ils pleuraient les vivants
Qui aux yeux des gens sont morts »
Slimane Azem


(sur la photo le frère de Slimane et sa fille)

La journée du dimanche 2 novembre s’est déroulée en deux temps. Un premier temps autour de la tombe du chanteur au cimetière de la ville et un deuxième temps dans un jardin à côté de la voie ferrée où une œuvre artistique a été dévoilée ainsi que la plaque portant le nom de Slimane Azem.
Etrange : en ce jour de la fête des morts propre à la religion catholique, à Moissac, c’est la tombe d’un homme qui faisait référence au Coran ou aux saints de son village qui rassemble le plus de monde autour de sa tombe. Pourquoi ? Parce que le Slimane Azem vivant a su écouter les morts, comme des vivants d’aujourd’hui pensent à lui, étant mort. Le respect des aïeux était une des pierres angulaires de sa poésie et la strophe qui introduit cet article s’adresse aux jeunes qui, en méprisant les anciens, sont aux yeux des gens déjà morts.

Comme pour la religion, le respect ne signifie pas chez Slimane la simple soumission. En tant que chanteur, il saura être à la fois de son temps, des temps passés et de ceux du futur. Honorer les morts ce n’est pas les répéter, ce n’est pas davantage les oublier.

La foule des 300 personnes présentes témoignait par sa diversité, du passage de témoin qui s’est produit et se produit, tout comme dans le concert de la veille, la dimension festive d’Origines 
Contrôlées s’allia avec l’art plus paisible d’Idir pour que chacun se sente dans la fête.

Le frère de Slimane eut juste ces paroles que j’espère avoir bien entendu : « Les vivants sont morts, les morts sont vivants, éternellement ».

 La foule s’est ensuite déplacée en ville pour plus de discours mais toujours autant d’émotions, appuyées par des chants berbères chantés par une partie de l’assistance.

Le maire, Jean-Paul Nunzi, rappela la bonté, la générosité propre à l’artiste Slimane, il rappela les traits de son visage faits à la fois de douceur et de douleur. En rendant hommage en ce lieu – un hommage inespéré pour certains – il rappela Candide et son jardin. Après tant de souffrances il reste à cultiver son jardin non comme le lieu d’un repli mais au contraire comme le lieu d’espoir, espoir de futures récoltes toujours possibles.
 

 Le frère de Slimane et sa fille Malika (sur la photo) apporteront aussi leur lot d’émotions à cette cérémonie qu’une fine pluie ne pouvait ternir. Quelques vers du poète ont résonné comme celui qui, à présent, se trouve sur l’œuvre définitive présente sur la place et qu’il vous reste à découvrir.

Un passage d’une chanson de Slimane sera lu en amazigh, en occitan et en français. André Calvet, occitaniste bien connu qui, dans un dictionnaire des noms de rues de Moissac, avait manifesté, voici un an, avec son ami René Pautal, le souhait de voir le nom de Slimane sur les murs de la ville, apporta cette touche à la cérémonie. Auteur de la traduction en occitan (avec Norbert Sabatié), et que vous trouverez sur ce site, il permit concrètement ce croisement des langues avant que ne reprennent les multiples discussions, les multiples retrouvailles d’une famille en devenir, celle des peuples construisant leurs destins.

2-11-2008 Jean-Paul Damaggio
Source de cet article   
Nous lui donnons en tout respect une place dans notre site. 

Slimane Azem

Compositeur, chanteur, poete
19 Spetembre 1918 au village Agouni Gueghrane

Slimane Azem est né le 19 septembre 1918 à Agouni Gueghrane, un petit village situé sur les contreforts des monts du Djurdjura. Rien ne prédestinait ce fils d’un modeste cultivateur à un parcours musical. Ecolier plutôt médiocre, il ne se passionne que pour les Fables de la Fontaine qui influenceront tous ses écrits et compositions. A l’âge de 11 ans, il devient employé agricole chez un colon de Staoueli, petite station balnéaire près d’Alger (sur sa plage avait eu lieu le débarquement français en 1830). En 1937, il débarque à Longwy et trouve un travail de manœuvre dans une aciérie avant d’être mobilisé, lors de la « drôle de guerre », à Issoudun. En 1940, il est réformé et s’en va à Paris où il est embauché comme aide électricien dans le Métro. En 1942, Slimane est à Paris. La capitale le fascine et pourtant le job est rude. Lui qui est habitué à vivre au village au grand air, le voici confiné dans des tunnels et des souterrains huit heures par jour dans le métro. On retrouve trace de cette période dans sa première chanson :

 

Ma a ţedduđ a nŗuħ, A muħ a Muħ
    Temż' inu tŗuħ d akweŗfi
    Deg w Metro daxel uderbuz
    L' Pari tezzi fell-i
    Waqila tesεa leħruz

 

Chanteur-compositeur
 
Slimane Azem, né en 1918 à Agouni Gueghrane en Kabylie (Algérie) et décédé en 1983 à Moissac (France), était un poète et chanteur algérien de musique kabyle.

   

 

 

 

2010 Smena:13

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seha lwakt aghedar